Depuis quelques années, on constate une recrudescence des populations de chenilles processionnaires avec tous les désagréments que cela comporte.
En effet, la descente des chenilles en procession le long des arbres au printemps pour aller s’enfouir dans le sol s’accompagne de nuisances liées aux poils urticants générés par cette espèce.
Pendant plusieurs semaines, des espaces naturels sont difficilement fréquentables en raison de la présence de ces chenilles dont les poils urticants peuvent provoquer des allergies sur les personnes les plus vulnérables.
En cas de contact, les poils urticants se fixant sur les cheveux et les vêtements, il est recommandé de :
la combinaison et la pérennisation de plusieurs techniques de lutte peuvent permettre de contenir les populations :
Un couple de mésanges peut consommer entre 300 et 500 chenilles par jour ce qui représente l’élimination de 1 à 2 nids de processionnaires par jour. Les chauves-souris, quant à elles, consomment les papillons. Une seule petite chauve-souris est capable de manger l’équivalent de son poids en insectes, soit environ 600 par heure et ce, en l’espace d’une seule nuit. Elles peuvent donc avoir un impact non négligeable sur les populations de papillons de la chenille processionnaire.
L’installation de nichoirs à mésanges et d’abris à chauve-souris est donc un moyen de lutte efficace.
Les mésanges étant victime d’une forte mortalité, notamment l’hiver, il est important de les préserver aussi le reste de l’année. En effet, sur une quinzaine environ d’oisillons nés dans l’été, seul 1 survivra à l’hiver. Les nourrir l’hiver avec des graines et les protéger des chats peuvent augmenter leurs chances de survie et donc augmenter les populations l’année suivante. La pression sur les chenilles en sera d’autant plus importante.